Ian Strange
Expositions
Werke
49.256180,6.824125
Ian Strange KHV kompr
Copyright: Karl Heinrich Veith
Datation
2024, in situ
Description
L’endroit qui se cache derrière les coordonnées géographiques 49.256180,6.824125 est au cœur du travail photographique de l’Australien Ian Strange. Il s’agit des terrils de l’usine sidérurgique de Völklingen, également appelés Alpes d’Hostenbach, en référence au quartier du même nom. Ces énormes remblais d’origine humaine témoignent de la formidable énergie libérée par le travail accompli au sein de l’usine sidérurgique. Cette énergie se reflète d’ailleurs dans le processus créatif à l’œuvre dans les travaux de l’artiste, puisque c’est en recourant à des feux d’artifice qu’il a éclairé les terrils pour les photographier de nuit. Les monticules apparaissent ainsi sous une lumière ambivalente, à la fois joyeuse et festive, mais aussi dangereuse et explosive. Le lieu d’exposition vient ajouter un niveau de sens. Car ce panorama n’est pas seulement visible dans la salle des mélanges, il est également tendu devant l’une des maisons de maître édifiées pour les cadres de l’usine sidérurgique en 1905/06 à Wehrden, sur l’autre rive de la Sarre. Voilà comment une fois captée, la force brute du travail industriel finit réinjectée dans la ville.
Christian Jene
49.256180,6.824125
Ian Strange Meisterhaeuser NEU KHV kompr
Copyright: Karl Heinrich Veith
Datation
2024, in situ
Description
L’endroit qui se cache derrière les coordonnées géographiques 49.256180,6.824125 est au cœur du travail photographique de l’Australien Ian Strange. Il s’agit des terrils de l’usine sidérurgique de Völklingen, également appelés Alpes d’Hostenbach, en référence au quartier du même nom. Ces énormes remblais d’origine humaine témoignent de la formidable énergie libérée par le travail accompli au sein de l’usine sidérurgique. Cette énergie se reflète d’ailleurs dans le processus créatif à l’œuvre dans les travaux de l’artiste, puisque c’est en recourant à des feux d’artifice qu’il a éclairé les terrils pour les photographier de nuit. Les monticules apparaissent ainsi sous une lumière ambivalente, à la fois joyeuse et festive, mais aussi dangereuse et explosive. Le lieu d’exposition vient ajouter un niveau de sens. Car ce panorama n’est pas seulement visible dans la salle des mélanges, il est également tendu devant l’une des maisons de maître édifiées pour les cadres de l’usine sidérurgique en 1905/06 à Wehrden, sur l’autre rive de la Sarre. Voilà comment une fois captée, la force brute du travail industriel finit réinjectée dans la ville.
Christian Jene