Sumayya Vally
« Lorsque nous inspirons [...], nous avalons littéralement les sites contaminés, l'histoire et l'environnement. Nous respirons les vestiges de l'exploitation de notre terre et de nos ancêtres », explique Sumayya Vally. Son collage vidéo révèle une violence omniprésente mais invisible : lorsque nous respirons, nos poumons se remplissent de particules de poussière qui portent les traces des crimes coloniaux et écologiques. Les travaux miniers nuisibles aux poumons ou les espaces de vie attribués par un urbanisme raciste ont causé la mort de personnes marginalisées à Johannesburg – les radiographies et les terrils contaminés en témoignent encore aujourd'hui.